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Depuis les débuts du Cégep de St-Félicien en 1971, la préservation de l’environnement fait partie de l’ADN du collège avec la mise en place du programme Techniques du milieu naturel, formation exclusive dans la province.
Le samedi 22 avril, à l’occasion du Jour de la Terre, un groupe d’étudiants et de citoyens ont prévu se réunir pour nettoyer le pourtour de l’établissement et retirer les déchets qui s’y sont accumulés pendant les mois d’hiver.
En marge de cette journée spéciale, tout au long de l’année, une multitude d’initiatives et de projets voient le jour, portés par la communauté collégiale au grand complet.
« Nous avons débuté à l’automne 2021 un gros projet qui concerne l’écologisation des stationnements, qui se traduit par la plantation d’arbres pour combattre les îlots de chaleur, l’installation de bornes pour les voitures électriques et de meilleurs espaces de stationnements réservés aux covoitureurs », explique Guillaume Maziade, enseignant au programme de Techniques du milieu naturel et conseiller en développement durable au Cégep de St-Félicien.
Qu’elles soient individuelles ou qu’elles s’inscrivent dans le cadre des cours, les actions du collège en matière d’environnement sont maintenant incluent dans la démarche institutionnelle de développement durable de l’établissement d’enseignement supérieur.
Les projets sont en lien avec toutes les sphères d’activités du collège, comme par exemple, l’autonomie alimentaire avec la création d’une forêt nourricière, la mise en place d’une serre passive et d’un poulailler ou par l’organisation d’une grande vente de garage afin de promouvoir l’économie circulaire.
Il est à noter que l’établissement poursuit l’atteinte de son objectif de diminuer ses émissions de CO2 pour accroître son efficacité énergétique et, éventuellement, atteindre la carboneutralité.
Le Cégep de St-Félicien aborde les enjeux liés à l’environnement et au développement durable selon une approche interdisciplinaire. « Toutes les belles actions que nous faisons ont pour but d’être un modèle inspirant pour les étudiants afin qu’ils deviennent eux-mêmes porteurs de messages positifs et d’actions cohérentes avec les besoins d’un écosystème sain et d’une planète en santé lorsqu’ils intégreront le marché du travail », conclut Guillaume Maziade.